« Te supplier de me revenir et tout faire ô tout pour te voir parti.»
« parle moi de tes parents » ton souffle vient s’écraser contre le torse de cet homme musclé, tu relèves la tête.
« pourquoi ? » il semble hésité
« j’sais pas, ça m’intéresse » tu trouves cela étrange, lui qui ne porte d’intérêt à personne, qui ne s’intéresse à rien.
« ils ont divorcés lorsque j’avais dix ans, j’étais très proche de ma mère » sa main glisse le long de ton bras
« et de ton père ? » ton père, tu ne veux pas en parler. Non tu veux l’oublier, il n’a été qu’une source de malheur dans ta vie.
« je ne veux pas en parler » ton ton froid et ton visage fermé semble l’étonné, toi qui rayonne habituellement
« ça va ? » non
« oui » doucement il vint se placer au dessus de toi, ses yeux rougis par la drogue et l’alcool fixant les tiens
« t’laisses entraîner par ses paroles qu’il te murmure au creux de l’oreille, presque t’es vraiment belle ma joan » l’espace d’un instant t’essayes d’y croire, tu instinctivement tes bras viennent s’enrouler autour de son cou, ce soir t’as besoin d’croire à ses mensonges et tant pis si demain t’en crèves de regrets.
« Jaz ? » t’entends pas la porte s’ouvrir ni les pas dans l’entrée, t’entends pas le
« t’es qui toi ? » ni le « ca t’regarde ? » [/color]en revanche tu r’connais derechef la voix s’emportant un peu plus
« bouge ou j’te démonte » t’as juste le temps d’sortir de la douche, d’enfiler une serviette et de débouler dans ton salon, les cheveux trempés, les yeux grands ouverts
« qu’est ce tu fous ici ? » il semble vexé, tandis que ta conquête de l’autre soir affiche un sourire victorieux, ca t’plait pas alors tu te tournes vers lui v« dégage toi » [/color]tu crois entendre un ‘salope’ et t’en as la confirmation lorsque "ton ami" s’apprête à lui en retourner une avant que tu le rattrapes d’une main en serrant bien fermement de l’autre la serviette entourant ton corps. « depuis quand tu te tapes n’importe qui ? »[/color] tu vois bien qu’il essai d’être calme mais ce n’est pas réellement réussi..
« j’ai pas de compte à te rendre » tu t’retiens de rajouter ‘tu te gênes pas toi, à c’que j’sais’ mais tu réalises a temps qu’il en déduirait que t’as fais ca par pur vengeance, pour toute cette semaine où il ne t’a pas calculé, cette semaine où les nanas ont du défilés dans son pieu, et il aurait raison.
« j’te pensais pas comme ça.. t'es comme les autres en fait, une traîné » du dégoût. T’as envie de le frapper parce qu’il n’a pas l’droit de te dire ça, ca t’fait mal et il le sait. Ta bouche s’ouvre et se ferme sans qu’aucuns mots n’en sortent, tu lui fais volte face inspire un bon coup et commence à te diriger vers ta chambre. Il semble percuter son erreur et te rattrape
« Jaz.. » tu le coupes
« lâche moi » ta voix est tremblotante, il s’en veut, tu ne le sais pas mais il n’supporte pas d’te faire du mal.
« je.. » cette fois tu te retournes et le regardes droit dans les yeux
« sors de chez moi » énervé tu le vois emprunter le chemin de la sortit, au passage il choutte dans une chaise ce qui t'arraches un sursaut, t'entends la porte claquer, t'appuyant contre le mur tu t'laisses glisser par terre.
Joan c'est la gamine qu'a grandit trop vite, la jeune femme pleine de caractère au sourire angélique et aux yeux rieurs. elle vous déstabilise, vous l'aimez la détestez peut importe elle a apprit à ne plus s’arrêter sur ce genre de détail. Joan elle a la joie d'vivre, elle pétille, rayonne et ça s'voit. elle vous donne la pêche en moins de deux, soyez en sur. Joan elle est un peu paumée en c'moment, elle se laisse aller dans un monde qui n'est pas forcement l'siens mais plutôt celui d'ce beau jeune homme qu'elle a rencontré il y a de cela quelques mois. Joan elle n'sait pas ce qu'elle veut, elle n'sait pas vraiment qui elle est, Joan elle est un peu naïve et Joan elle aime pas ça alors parait qu'elle a prit la décision d'plus s'laisser avoir. Joan elle aime jouer avec le feu, quitte à se brûler, à se perdre.