primrose Ҩ i swear we were infinite.

Primrose Joey Parker

« forever unstoppable.»

Quand on s'appelle Primrose Joey, on peut trouver des tas de surnoms. Ou au moins trois. On surnomme la jeune fille Prim, Rose ou Jo. Rien de très original, en soi. ◊ Elle est née à Perth le 2 février 1993. ◊ 2013 moins 1993 ? 20 bien sûr. La demoiselle a 20 ans. ◊ Elle est encore étudiante, étudiante en langues étrangères appliquées. A côté, elle travaille dans une boutique de vêtements bien qu'elle ne manque pas d'argent. ◊ Elle est en couple, mais ce n'est pas facile tous les jours malheureusement. Ou heureusement. Sinon, depuis deux ans, elle s'ennuierait. ◊ Primrose est officiellement hétérosexuelle, même si elle se demande parfois ce que ça ferait d'avoir une relation avec une fille. ◊ AWKWARD ◊ La jolie Lucy Hale.

Neverland ? i don't know.

« Maman, il est où papa ? A l’école, ils ont dit que c’est pas normal de pas avoir de papa. » Le regard de sa mère se voila et Primrose regretta aussitôt ses propos. La demoiselle fit comme d’habitude : quand on lui demandait où était son père, elle répondait qu’il était agent secret et qu’il voyageait dans le monde entier. Mais la vérité, c’est qu’elle ne l’avait jamais connue. Elle apprit plus tard que son père avait eu une brève aventure avec sa mère, suffisante toutefois pour qu’elle tombe enceinte. Il était originaire de New-York et plaçait de l’argent sur un compte régulièrement pour qu’elle ne manque de rien quand elle ferait ses études. Lorsque Primrose sut ça, sa vie changea radicalement. En effet le mystère était levé et, même si elle n’avait jamais eu la chance de le rencontrer, la page pouvait être tournée. Lorsqu’elle fut âgée de neuf ans, sa mère rencontra un autre homme qu’elle épousa et celui-ci devint le nouveau père de Prim. A vrai dire, tous deux ne s’entendaient pas vraiment. L’homme aurait préféré fonder sa propre famille avec sa maman, qu’elle n’existe pas. Ce dernier lui faisait très bien comprendre, par des remarques déplacées que sa mère ne remarquait jamais. Mais Primrose n’était pas malheureuse et gardait le sourire en toute circonstance. La vie aurait pu être plus difficile pour elle, elle aurait pu naître dans un pays pauvre et mourir de faim, elle aurait pu perdre ses deux parents … Non, elle vivait dans un pavillon avec une pelouse bien entretenue, avait énormément d’argent alors qu’elle n’était qu’une enfant, une maman qui l’aimait, des amis, des bonnes notes … Que demander de plus ? L’année de ses douze ans, elle rencontra pour la première fois celui qui lui avait offert la vie. « Bonjour Primrose. Je suis content de te rencontrer. » déclara-t-il avec un sourire. La petite rougit et se trémoussa, embarrassée. « Moi aussi, monsieur. » répondit-elle alors, ce qui eut le don de le faire rire. « Monsieur ? Tu peux m’appeler papa. Enfin … Je comprendrais que tu ne veuilles pas, après tout je n’ai pas été là et tu dois m’en vouloir. » Primrose secoua la tête en signe de négation. « Hunhun, pas du tout. » dit-elle en penchant la tête sur le côté, sans se départir de son sourire.

Sa mère ne voyait pas d’un très bon œil le retour de cet homme qui lui avait brisé le cœur, mais ne dit rien. Prim sentait bien qu’elle bouillait de rage mais fut très reconnaissante de constater qu’elle les laissa faire connaissance. Son père quant à lui se montra très courtois avec tout le monde, même avec son beau-père qu’il ne semblait pourtant pas apprécier. Alors que tous deux étaient dans la cuisine, Prim et son géniteur, attablés, parlaient à voix basse. « Il a l’air ridicule. » Primrose pouffa et enfouit son visage dans ses mains. « Il est gentil avec toi, au moins ? » Elle cessa de rire et haussa les épaules. « Il n’est pas méchant. » répondit-elle. Il acquiesça et soupira, visiblement pas tout à fait satisfait de sa réponse. Le silence s’installa de nouveau entre eux, silence de nouveau brisé par l’homme. « Je pense que tu es assez grande pour avoir des explications … » Primrose tourna les yeux vers lui, terrifiée. Elle n’était pas sûre de vouloir tout savoir, au fond cette situation lui convenait parfaitement. Mais elle ne le coupa pas, parce qu’il fallait qu’elle sache pourquoi elle était née, pourquoi il était parti. « J’habite à New-York. Il y a douze ans, je suis venu ici pour le travail, et j’ai eu l’occasion de rencontrer ta mère durant une soirée mondaine. Je suis tombé sous le charme de cette célèbre pop-star connue dans le monde entier, et nous avons eu une relation. Mais aux Etats-Unis, j’étais marié … Et ma fille venait de naître. Aussi, je suis reparti. Elle s’appelle Laura, elle a donc un an de plus que toi. Quand ta mère m’a téléphoné en hurlant qu’elle était enceinte et que je l’avais laissé tomber dans ce moment difficile de sa vie, je lui ai assuré que toutes les deux vous ne manqueriez jamais de rien, et qu’au moindre problème elle pourrait m’appeler. Je ne t’ai peut-être pas élevée, je ne me suis pas occupé de toi comme j’aurais du le faire … Mais tu restes ma fille. » Une larme coula sur la joue de Primrose qui l’essuya du revers de sa manche, et elle sourit. Pour toute réponse, elle lâcha dans un murmure : « Merci. » Son beau-père choisit ce moment-là pour rentrer dans la salle à manger, coupant court à toute discussion.

Dans les années qui suivirent, Primrose ne revit son père qu’une fois. Sa mère lui répéta maintes fois qu’elle se trompait à son sujet, qu’il fallait qu’elle cesse de l’idéaliser. Il ne l’aimait pas, car cet homme avait toujours voulu avoir des fils. Et même si ça la blessait énormément, la demoiselle ne se laissait pas abattre. Elle ne pouvait pas croire qu’un parent n’aimait pas son enfant. C’était inhumain. Primrose était obsédée par l’existence de cette demi-sœur, Laura, qui vivait à New-York. Elle chercha sur plusieurs réseaux sociaux, sur le web, mais le nombre de Laura Parker à New-York était trop important pour qu’elle ne puisse la retrouver. Elle hésita également à aller lui rendre visite là-bas, mais elle décida qu’elle risquait de mettre en danger le couple que formait son père avec la mère de Laura si cette dernière n’était pas au courant de son existence. L’année de ses dix-huit ans, Prim se retrouva seule avec son beau-père à la maison, complètement ivre. Il se montra très tactile, trop entreprenant pour être honnête. Terrifiée, elle téléphona à sa mère qui ne répondit pas. Un appel à la police lui sauva la vie. Quand ils arrivèrent sur place, ils découvrirent l’homme qui embrassait de force la jeune fille, écrasée sur le canapé. Ce fut un coup d’état médiatique et son histoire fit le tour de l’Australie. Six mois plus tard il était condamné à un an de prison, le mois suivant on retrouvait son corps criblé de coups de couteau dans sa cellule. « Encore un coup de ton père. » marmonna sa mère entre ses dents, bras croisés. Primrose pencha la tête sur le côté, oscillant entre le soulagement et la nausée. « Hein ? » demanda-t-elle, pas certaine d’avoir compris. Mais la femme balaya sa question d’un geste de la main et s’éloigna. La jeune fille ne savait pas, au fond, qui était son père. Elle ne savait pas qu’il était un mafieux, et que s’il voulait faire tuer quelqu’un, il en avait le pouvoir. Prim et sa mère se retrouvèrent de nouveau seules, et la cohabitation après ces nombreuses épreuves devint plus difficile qu’avant. Mais elles en ressortirent soudées.

we accept the love we think we deserve.

Primrose a toujours été très sociable, entourée d’amis, à l’écoute des autres et écoutée des autres. Elle n’avait même pas à se forcer, n’était pas excentrique au point d’attirer l’attention sur elle. Non, sa bonne humeur, sa gentillesse naturelle et sa douceur ont toujours attiré les autres. De ce fait, Prim fut même critiquée et détestée, parce qu’on la jugeait « Fausse. » Mensonges, jalousie, elle se retrouva au cœur de nombreuses embrouilles puériles. Heureusement, ses véritables amis savaient qui elle était et personne ne se détacha d’elle. Quand on lui demandait si ça la rendait malheureuse, la jeune fille répondait le plus naturellement du monde : « Qu’importe que le monde ne soit peuplé d’ennemis quand une seule personne nous comprend. » Et quand on lui demandait où elle allait chercher des phrases pareilles, elle rétorquait en rigolant : « Un été avec Coo, tu l’as vu ? » Primrose était plus fragile qu’elle n’en avait l’air, or c’était une personne courageuse qui savait donner confiance aux autres, et elle connaissait ses propres limites. Aussi ses souffrances, elle savait les maîtriser et en faire abstraction. Mise à part une. Une seule. La pire d’entre toutes : l’amour. Durant sa première année de lycée, Primrose tomba éperdument amoureuse du garçon qu’elle détestait également le plus au monde. Ronan, c’était le genre de mec à sauter sur tout ce qui bouge, qui cache le fait d’être intelligent pour se mettre à la hauteur des autres gars de sa classe. Il avait un an de plus que Prim et l’avait visiblement prise pour cible. « Hé Primchose, tu peux pas dégager ? T’es toujours dans le passage. » Primchose, c’était sa façon de l’appeler. Il était le seul à réussir à la faire sortir de ses gonds. Et quand elle s’énervait, ça l’amusait encore plus. « Primchose fait un gros caprice, c’est mignon. » Cela devint son surnom officiel au lycée. « Les écoute pas, ils sont débiles. » murmura sa meilleure amie, et Prim acquiesça. Eux n’étaient pas ses amis, elle ne les aimait pas. Alors qu’importait ? Mais pourquoi Ronan s’en prenait-il à elle, particulièrement ? Elle ne lui avait rien fait, si ce n’était qu’elle lui était rentrée dedans sans faire exprès, durant son premier jour au lycée.

Ronan travailla si peu qu’il redoubla sa seconde année de lycée, et Primrose eut le malheur de tomber dans sa classe. « C’est bien ce que je disais, t’es toujours sur mon chemin. » déclara-t-il calmement en l’observant des pieds à la tête. La jeune fille fronça les sourcils et se décala, troublée. Pourquoi son cœur battait-il si vite ? Pourquoi est-ce que la seule vue de ce garçon qu’elle détestait tant la mettait dans cet état ? « Mademoiselle Parker, vous comptez rester à la porte ou suivre mon cours ? » lança le professeur. Elle éclata de rire, comme les autres, et fila s’asseoir près de sa meilleure amie. L’année se passa sans trop de problèmes, Ronan l’avait visiblement oubliée. Cette constatation eut l’effet de la rendre triste, à sa plus grande surprise. « Au fond, je crois que j’aimais bien quand il m’embêtait. Au moins il s’intéressait à moi. » murmura-t-elle, en calant le téléphone sur son épaule pour se mettre du vernis à ongle. A l’autre bout du fil, sa meilleure amie poussa un cri de triomphe. « J’en étais sûre ! Prim est amoureuuuuuse. » Elle lâcha un petit soupir de dédain mêlé d’amusement et rétorqua : « N’importe quoi. Ouais bon d'accord ! Mais avoue qu’il est pas mal, quand même … » Alors sa meilleure amie avoua. Et lui renchérit de se bouger les fesses, si elle voulait avoir une chance avec lui. Parce que d‘après ses sources, elle n’était pas la seule sur le coup, loin de là. Mais elle avait beau essayer d’attirer son attention, de se montrer gentille avec lui, Ronan la regardait avec indifférence, avec lassitude ou l’envoyait promener. Désespérée, elle laissa tomber. Elle se découvrit alors un pouvoir de séduction qu’elle n’avait pas soupçonné jusqu’alors. Prim plaisait véritablement, et on lui fit de nombreuses avances. « Je voulais savoir si tu … Voulais venir à une soirée que j’organise, samedi soir ? Tu peux venir seule, ou emmener des amis si tu veux. » lui proposa un garçon à qui elle n’avait jamais parlé mais qu’elle connaissait bien sûr, parce qu’il était dans l’équipe de foot du lycée et que les filles l’adoraient. Elle acquiesça, ravie que Ronan assiste à ça. Mais quand elle lui jeta un coup d’œil, elle comprit qu’il s’en moquait tout autant que de sa première paire de chaussette et le cœur de la demoiselle se brisa.

Durant sa dernière année de lycée, Primrose pensa l’avoir oublié. Ils étaient encore dans la même classe, mais elle arrivait à se changer les idées en fantasmant sur des acteurs ou autres mannequins réputés. Elle ne tomba pas amoureuse d’un autre. Chaque fois, son regard était irrémédiablement attiré par ce garçon brun au regard intelligent, proie préférée des filles faciles et autres pimbêches, ami rêvé des garçons qui ne pensaient qu’à faire la fête. Elle le trouvait pourtant changé, plus triste. Parfois, il revenait avec des traces de coups sur le visage et les bras, et quand on lui demandait ce qu’il avait il répondait simplement qu’il était tombé ou qu’il s’était battu. « Tu crois que c’est vrai ? » lui demanda sa meilleure amie. Primrose haussa les épaules faiblement, jouant ses ongles comme si cela avait été la chose la plus intéressante du monde. « Je sais pas, je m’en fiche. Il veut faire son malin, qu’il assume s’il se fait éclater la tronche. » Son amie leva les yeux au ciel et soupira. « Et toi, t’es vraiment bornée. » Prim rit et et changea de sujet. La vérité, elle la découvrit peu de temps après. Elle sortait d’une soirée à laquelle elle avait été invitée et durant laquelle elle s’était faite draguer, quand elle emprunta un chemin qu’elle ne connaissait pas. Elle eut vite fait de se perdre et de paniquer. C’est alors que des voix la guidèrent. Elle allait les interpeller pour qu’ils l’aident quand elle se figea. Sur le perron de la maison, une violente dispute avait éclaté entre des parents et leur fils. La femme tentait de retenir le bras de son mari qui s’abattit violemment sur le visage de son fils. « Dégage, que je ne te revoie plus jamais ici ! » hurlait-il d’une voix caverneuse. Primrose frissonna et retint un cri de surprise en reconnaissant Ronan. Le père claqua la porte et Prim s’élança à la suite du garçon. « Hé, attend ! » cria-t-elle. Il s’arrêta et se retourna brutalement vers elle. « T’as vu ce qu’il s’est passé ? » s’enquit-il. Elle hocha la tête. « Tu as besoin d’aide, je … Viens chez-moi si tu n’as nulle part où aller, ma mère … » Mais il la coupa. « J’ai pas besoin de ton aide Primchose, laisse-moi tranquille, tu me gonfles, t’as pas compris que j’en ai rien à faire de t... » Mais une claque de la part de la jeune fille qui se choqua toute seule de son geste le fit taire … Et il fondit en larmes.

Les choses s’accélérèrent un peu entre eux après ça. Elle le traîna de force chez elle afin qu’il ne dorme pas dans la rue, ou qu’il n’aille pas boire ou se droguer chez qui que ce soit. Il n’avait pas besoin de ça. « Pourquoi tu fais ça Primchose ? » demanda-t-il faiblement, quand elle l’assit sur le rebord de la baignoire et lui enleva son tee-shirt. Elle sourit et rougit légèrement à la vue de son torse, avant de redevenir sérieuse. De nombreux bleus marquaient sa peau. « Ça fait longtemps que ça dure ? » Il détourna le regard et haussa les épaules. « Un an, à peu près. Je sais plus. » Elle lui donna des serviettes et des vêtements dont son ancien beau-père n’avait rien fait, avant de lui indiquer la porte de sa chambre et le laisser se laver. Elle se laissa tomber sur son lit et s’empara de son portable, avant d’envoyer un message à sa meilleure amie. « il m’arrive 1 truc 2 fou, je t’appelle 2main. » La demoiselle la bombarda de messages, mais Prim décida de la laisser se poser des questions, c’était plus amusant. Quelques coups discrets à la porte la sortirent de ses pensées. Ronan entra et referma la porte derrière lui. Elle posa sa main devant sa bouche et ricana. « Pourquoi tu ris ? » s’enquit-il, l’air vexé. Sa chemise était à moitié ouverte, boutonnée n’importe comment. Il avait gardé son pantalon, troué et trop grand. En fait, c’était un rire nerveux : il était terriblement sexy. Ses cheveux mouillés, son regard triste et moqueur, tout lui plaisait. Cette situation était presque irréaliste. Il s’allongea à ses côtés et ils regardèrent le plafond en discutant de choses et d’autres, rien d’important. Ils s’amusèrent à critiquer les abruties de leur classe, et les sportifs qui n’avaient rien dans la tête. Quand il fut l’heure de dormir, Prim s’exclama : « Je te préviens, tu me touches pas ou je crie au viol ! Sale pervers ! » Ronan soupira. « Je peux te tenir la main, quand même ? Sale coincée. » Elle rougit et lia ses doigts aux siens. « Je suis pas coincée. » chuchota-t-elle en s’endormant, le cœur battant à tout rompre.

« … NON ! Et vous sortez ensemble ? » s’écria sa meilleure amie, surexcitée. Primrose lui fit signe de baisser le ton, paniquée. « Chut ! » lança-t-elle, terrifiée à l’idée que quelqu’un, et surtout Ronan, entende ce qu’elles étaient en train de raconter. « Bien sûr que non, on ne sort pas ensemble. Il va passer quelques temps à la maison, c’est tout. » expliqua-t-elle. « Ta mère est au courant ? » Ca, c’était un peu le point noir du tableau. Devant son air contrit, la jeune fille hocha la tête, compréhensive. « Et ben c’est pas gagné. » Non, c’était loin d’être gagné. Durant la journée, il faisait comme si de rien n’était, ne la voyait pas quand elle lui adressait la parole. Au fond, elle s’était faite avoir comme une idiote. Comment avait-elle pu croire que cela changerait tout entre eux ? Elle n’avait même pas couché avec lui. Elle n’était pas comme toutes ces filles qui passaient dans son lit pour ne plus jamais y revenir. Eux avaient partagé un moment agréable et simple, et Primrose avait pensé que ça suffirait, comme une idiote. Pourtant, à la fin des cours, il s’approcha discrètement d’elle. « Je vais trouver quelqu’un d’autre, déclara-t-il, je ne veux pas que tu aies des ennuis avec ta mère. » Elle secoua la tête et l’entraîna par le bras. Quand ils entrèrent dans la demeure familiale, madame Perkins était attablée et fumait en regardant par la fenêtre, souriant niaisement. « Euh, maman ? » commença Prim. La concernée tourna le regard et leur lança un regard bienveillant. Devant le manque de réaction de sa mère, elle continua : « Ronan et moi on va faire nos devoirs, il partira après manger. D’accord ? » La femme éclata de rire, amusée que sa fille ait cru pouvoir la berner. « Tu crois que je ne sais pas que ce charmant jeune homme a passé la nuit dernière ici ? J’ai eu dix-huit ans, ma chérie. » Prim rougit et se tortilla, Ronan rigola et s’avança pour se présenter. Une fois la situation expliquée, la mère de Primrose accepta qu'il reste ici le temps que les choses s'améliorent pour lui.

« Non, sérieux ? Mais je croyais qu’ils sortaient ensemble, moi ! Enfin, elle, elle est amoureuse, elle fait que de me le dire ! » Tous deux comméraient, assis devant l’ordinateur. Facebook était un passe-temps intéressant, quand la situation devenait gênante. En effet, ils étaient obligés de partager une chambre et n’avaient aucune intimité. Ronan avait proposé de dormir sur le canapé mais elle avait bien entendu refusé, se désignant pour le faire. Et comme il avait refusé, ils avaient décidé de continuer à dormir dans le même lit. « Et toi, t’es amoureux ? » hasarda-t-elle. Primrose venait de s’engager sur un terrain glissant, et elle n’était pas sûre de vouloir la réponse. Dans les deux cas, elle serait triste de toute façon. « Et toi, t’es amoureuse ? » rétorqua-t-il malicieusement. Elle éclata de rire et se tourna de nouveau vers l’ordinateur. « Ouais. » répondit-elle. Elle sentit Ronan se raidir sur sa chaise mais fit comme si de rien n’était. « Franchement Primchose, tu vas droit dans le mur avec ces cons de sportif qui te draguent. Tu vaux mieux que ça, quand même. » lança-t-il en croisant les bras, l’air contrarié. Prim se figea et se tourna vers lui, avant de sourire, le visage écarlate. « C’est bien la première fois que tu me dis un truc gentil. Qu’est-ce qui t’arrives, t’es malade ? » Elle laissa passer quelques secondes et enchaîna : « Et tu me conseilles qui, alors, Monsieur je-connais-tout-le-monde ? » Pour toute réponse, Ronan se pencha vers elle et déposa ses lèvres sur les siennes. La demoiselle poussa un soupir de surprise mêlé de plaisir, de soulagement et de désir. La nuit qui suivit ne regarde qu’eux. Ils s’embrassèrent encore et encore, firent l’amour, s’embrassèrent encore. Cette nuit était la première d’une longue série, une série qui allait durer deux ans et qui ne connaîtrait pas de fin. Ces deux années furent difficiles, autant pour l’un que pour l’autre. Mais ils s’aimaient passionnément, d’un amour fort et destructeur, et n’arrivaient plus à se séparer alors qu’ils en souffraient.

i swear we are infinite.

Aujourd’hui, Primrose est à l’université où elle étudie les langues étrangères, son véritable point fort. Elle y apprend le français et le chinois, espère un jour pouvoir voyager dans ces deux pays qu’elle rêve de découvrir. Ronan étudie quant à lui le droit, même si ça ne l’intéresse pas. Il passe le plus clair de son temps chez le disquaire où il travaille, en face du magasin de vêtement dans lequel travaille sa petite amie. Tous deux ont traversé des moments très difficiles, notamment à cause des milieux différents dont ils viennent. Les nombreuses conquêtes de Ronan n’ont pas vraiment apprécié qu’il ait une relation sérieuse, surtout avec « Primchose », et s’en sont prises plusieurs fois à elle. Même depuis qu’ils ont quitté le lycée, leur relation reste mouvementée. Depuis deux ans, ils passent leur temps à se disputer et Prim a souvent pensé le quitter. Mais l’idée même de le perdre lui est insupportable. Sa mère a rencontré quelqu’un et elle fait très attention à ce que sa fille n’ait pas de problème avec ce nouvel homme. Elle a eu des nouvelles de son père lui annonçant que Laura était partie, et elle n’est pas sans savoir qu’elle est à Perth. En effet, Primrose a appris par l’une de leurs amies en commun qui elle était, mais n’a pas encore osé la voir. Est-elle seulement au courant de son existence ? Elle côtoie aujourd’hui encore sa meilleure amie qui est toujours aussi importante pour elle et lui répète sans cesse de larguer celui qu’elle considère comme l’amour de sa vie, parce qu’elle est persuadée qu’il lui est infidèle. Prim, elle, ne veut pas y croire. Elle l’aime, et elle sait que c’est réciproque. Alors pourquoi il la tromperait ? Sa vie ressemble à toute vie de gamine de vingt ans banale, qui se bat pour grandir, pour aimer et pour être aimée, pour s’assurer un avenir et une place dans cette société. La seule différence entre Primrose Joey Parker et les autres, c’est qu’elle garde le sourire en toute circonstance. Cette vie n’est que le brouillon de la prochaine.

« derrière l'écran.»

Je m'appelle Léa, mais mon pseudo sur internet est Plastic Melody. ◊ J'ai bientôt 18 ans ! ◊ Le sud de la France. ◊ Je pourrai me connecter 3 à 4 jours sur 7 parce que je suis interne. ◊ Le forum est très joli, les noms des groupes sympa et j'ai craqué pour ce scéna ! ◊ Je l'ai connu grâce à Laura Parker. ◊ Bombshell ◊ La truite remonte le ruisseau pas à pas !

Bienvenue !!
Ma petite soeur d'amour, mince je ne te connais pas primrose Ҩ i swear we were infinite. 4240606996

Bonne chance, j'ai hâte de rp avec toi :D

meeeerci.

primrose Ҩ i swear we were infinite. 3011711443

on ne se connait pas encore, mais ça ne saurait tarder (aa)
je vais faire le plus vite possible, je pense que j'aurai terminé dans la soirée !

J'ai hâte de lire ça, je te fais confiance primrose Ҩ i swear we were infinite. 3071176033

BIENVENUE SUR LE FORUM & Bonne chance pour ta fiche !
Et si tu as des questions n'hésites pas !
En tout cas tu as fais un trèèèèès bon choix de scénario n_n

Merci pour l'accueil Rosie, ça fait plaisir primrose Ҩ i swear we were infinite. 3593322208

primrose Ҩ i swear we were infinite. 1370858031

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la magnifique LUCY HALE reserve moi un lien de malade (a)

Comment refuser ça ? (a) Bien sûr que je te réserve un lien de fou. primrose Ҩ i swear we were infinite. 3827031138

bienvenue sur le fofo primrose Ҩ i swear we were infinite. 2994774608

Merci jolie Robyn. primrose Ҩ i swear we were infinite. 3563782329

je suis désolée Laura, mais je ne pourrai pas terminer ma fiche avant vendredi soir ! J'espère que le début te convient, même si je n'ai pas fait grand chose encore. Bons deux jours à vous primrose Ҩ i swear we were infinite. 1370858031

Et bien moi je pourrais pas la lire avant dimanche matin !
J'aime beaucoup, pour l'instant c'est exactement comme ça que j'imaginais Rose :)
Bonne chance pour la suite primrose Ҩ i swear we were infinite. 1231878489